Le trench n’est pas devenu une pièce iconique de l’automne et de l’hiver sans convenir à la plupart des silhouettes et des styles.
On ne se trompe pas en optant pour le trench.
Mais le diable est dans les détails, voici donc quelques points de vigilance au moment de passer à l’achat :
- La couleur : Né dans les tranchées, il est né kaki. Et cette couleur n’a jamais complètement perdu sa connotation militaire. Nous suggérons donc de la laisser aux plus jeunes qui les trouvent dans les surplus.
A l’autre bout du spectre, on peut retrouver le trench réinterprété dans plein de couleurs. Pour rester dans les basiques : beige & camel, un must have dans toute les gardes robes. Noir et bleu marine peuvent s’essayer et révéler de bonnes surprises, on remarquera cependant que le trench est une manière facile de porter du clair sans faire preuve de trop d’audace vestimentaire comparé un manteau ou une veste.
- La matière : Même si c’est la gabardine qui a véritablement établi la carte d’identité du trench, aujourd’hui l’équation « Trench = gabardine » n’est pas une vérité absolue. Laine, cuir, et même soie peuvent être la matière première de très beaux Trenchs. Actuellement, on en trouve chez Le beau Gustave un Burberry en cuir et un superbe trench vintage Sulka en soie.
- La forme : Le raglan n’a pas trop la cote en ce moment, et pourtant, l’épaulette vous donnera une structure plus carrée, pas forcément utile si vous avez vous-même une carrure d’armoire à glace.
- La longueur : mission protection contre les oblige intempéries, un trench descend normalement sur les mollets. Veillez cependant à garder une silhouette élancée. Personne ne gagnant à la silhouette abat jour, il y a la ceinture – ce que l’on va voir juste à dessous - mais autant choisir au départ une longueur qui vous convient.
Passant au dessus du genou, on quitte les rives du trench, certes mais pourquoi pas si on est bien protégé au niveau des jambes.
- La ceinture : Final touch, on est vivement autorisé à en jouer. La version de base – ardillon dans les trous, restant de la ceinture dans les passants n’est pas une faute, en dépit de son cachet un peu militaire. Mais elle peut être heureusement challengée : ne pas forcément utiliser l’ardillon, et faire un nœud avec le partie qui reste après le nouage, nouer la ceinture dans le dos – assez pratique pour éviter aussi de la perdre si le nœud est solide -, glisser les 2 extrémités dans les poches, remplacer la ceinture par un ceinturon en cuir naturel ou bordeaux…. Il y a 80 ans déjà, Humphrey Bogart, lui-même introduisait un peu de fantaisie en la matière.
On trouve pas mal de tutoriels sur le sujet sur Internet, même s’ils sont souvent réservés aux femmes.
- Et en dessous de son trench ? Tout ce que vous voulez !!! C’est le troisième miracle du trench : non seulement, il traverse les époques, il va à tout le monde (si on le choisit bien) mais en plus, il se sied aussi bien en compagnie d’une veste que d’un pull que d’une chemise – éventuellement réchauffée d’une petite pièce de maille sans manches. Le Trench est le basique qui constitue la base de votre placard.
Beau, protecteur, multi usage, un tel trésor vaut son prix. Quand en plus on trouve cette pièce très durable en seconde main, on peut considérer qu’on a fait un pas vers le Graal du placard parfait.
Mais les plus belles choses parfois lassent et Le Beau Gustave a souvent des amis déposants qui renouvellent leur trench. Vous avez de grandes chances de trouver votre bonheur.
Merci à Wikipédia, à Vogue et à commeuncamion pour leur informations.